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Mozart: Requiem / Adagio & Fugue K.546
LIPP / DERMOTA / BERRY / BERLIN PHIL ORCH / KARAJAN
(Artist),
MOZART,WOFGANG AMADEUS
(Composer),
KARAJAN,HERBERT VON
(Composer),
BERLIN PHIL ORCH
(Composer)
&
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Format: Audio CD
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Audio CD, Audiobook, CD, 26 July 2007
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Product details
- Product Dimensions : 12.4 x 14.2 x 1.3 cm; 108.01 Grams
- Manufacturer : DG IMPORT
- Manufacturer reference : 028946365427
- Original Release Date : 2007
- SPARS Code : ADD
- Label : DG IMPORT
- ASIN : B00005MJ17
- Number of discs : 1
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- Mozart: RequiemTOMOWA-SINTOW / BERLIN PHIL ORCH / KARAJANAudio CD
- Mozart RequiemTOMOWASINTOW VIENNA PHIL ORCH KARAJANAudio CD
Product description
Requiem
Customer reviews
4.4 out of 5 stars
4.4 out of 5
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Loïc Céry
2.0 out of 5 stars
Ratage sonore. Préférer la vesion Karajan de 1987 (Wiener Philhalmoniker)
Reviewed in France on 18 March 2020Verified Purchase
De toutes les versions toujours bien équilibrées du Requiem de Mozart par Karajan qui selon moi sont de loin les meilleures (avec celles de Colin Davis), celle-ci bénéficie de l'incomparable Walter Berry. Certes. Mais deux défauts majeures pour cette version de 1962 avec le Berliner Philharmoniker : des tempi encore trop lents (on n'est quand même pas dans l'exagération volontaire de Karl Böhm qui malgré tout demeure majestueuse), particulièrement pour l'introduction ; une prise de son d'époque (et particulièrement négligée) qui ne permet pas de profiter de la précision et du relief de celle de 1987 qui demeure à mes yeux la merveille de Karajan dans le Requiem de Mozart. On notera même certaines confusions rythmiques dans le Dies Irae, ce qui étonne pour le chef autrichien réputé pour sa rigueur. Mais ne cherchez pas : prise de son médiocre = risque de confusion rythmique dans le résultat sonore. Les chanteurs en particulier sont enregistrés avec une distance invraisemblable, qui perturbe l'auditeur (le Lacrimosa de ce point de vue, relève simplement du ratage intégral : où étaient les micros ce jour-là ???). Et donc pour Walter Berry dans le Tuba Mirum, à tout prendre voir encore la très belle et inoubliable version de 1971 de Böhm (en DVD) avec Peter Schreier en ténor, et Gundula Janowitz en soprano et Christa Ludwig en contralto. Cette présente version demeure par conséquent décevante, et pour le disque, on comprend aussi pourquoi Karajan a voulu réenregistrer l'œuvre dans les conditions optimales en 1987, bien que sa version de 1976 demeure de très loin la meilleure, la plus puissante, la plus précise, la mieux équilibrée. Ces versions DG de 1976 et 1987 avec respectivement le Berliner et le Wiener Philharmoniker sont incomparables à celle-ci, tant du point de vue de l'équilibre du parti pris expressif que de la qualité sonore. Pour apprécier donc le sens de la profondeur, de la puissance et de l'équilibre de Karajan dans le Requiem, se référer donc en priorité au majestueux enregistrement de 1976, avec Anna Tomowa-Sintow (soprano), Agès Baltsa (contralto), Werner Krenn (ténor), et l'incomparable José van Dam (basse). Une pure merveille, qui comblera ceux (et ils sont nombreux) qui recherchent les versions équilibrées du Requiem et resteront sur leur faim devant celle-ci. Si vous cherchez donc la ou les perles rares, voir la version Karajan de 1976 (et dans une moindre mesure celle de 1987), les versions Colin Davis (en particulier celle de l'orchestre de la Radio bavaroise de 1991). Fuir systématiquement les cochonneries des baroqueux où même les meilleurs d'entre eux se sont fourvoyés, moyennant des quiproquos épouvantables (Herreweghe et Harnoncourt surtout, ont commis pour le Requiem, des enregistrements qui relèvent simplement du mauvais gag). Éviter aussi Bernstein, qui n'y arrive pas quoi qu'il fasse dans le pathos dégoulinant. Éviter aussi Abbado, quand il essayait de mimer les baroqueux en vous livrant des versions aux tempi si accélérés qu'on se croirait dans une gare de triage, une pleine absurdité pour snobs et une honte pour Abbado, si grand par ailleurs. Karajan 76 et C. Davis 91 : les deux vraies merveilles pour servir cette musique au-delà de tout génie, une musique même inachevée et peut-être justement parce qu'elle demeure inachevée : on sait quand on écoute ce chef-d'œuvre, que Mozart meurt pendant l'écriture, on entendrait donc quasiment son absence régner. Pour le reste, l'écriture de Süssmayr est un bel hommage, humble et admiratif. Il en aura fallu des essais, pour qu'on parvienne aux versions puissantes et équilibrées, et Karajan lui-même aura dû s'y reprendre plusieurs fois pour parvenir au Graal de 1976.

Patrick Gdt
5.0 out of 5 stars
La première impression est la bonne
Reviewed in France on 11 January 2012Verified Purchase
L'amateur est souvent perdu devant la discographie abondante d'une même oeuvre en musique classique, surtout s'il s'agit d'un "tube" du répertoire doublé d'une dimension mystique largement véhiculée depuis sa création, notamment par le film "Amadeus" de Milos Forman. Le Requiem de Mozart pose un vrai problème à l'amateur tant les versions abondent et parfois divergent.
Deutsche Grammophon a eu la bonne idée de rééditer cet enregistrement berlino-autrichien de 1961, le premier de Karajan (d'autres suivront en 1976 et 1986).
Et pour moi, cette première fois est la bonne. Le connaisseur de Karajan, mais pas seulement lui, sera d'abord surpris par des tempos lents, d'aucuns diront apaisés, j'ajouterai volontiers recueillis. De façon évidente Karajan est entré dans l'oeuvre avec humilité et une ferveur assez romantique l'amenant à dérouler les registres avec une certaine emphase réellement bienvenue. Pas de lyrisme excessif, juste une accentuation des masses sonores quand la partition le suggère.
Très fervent admirateur de Maria Stadder, j'attendais avec intérêt la prestation de la soprano Wilma Lipp dont la voix est une réelle splendeur. Mais ses partenaires ne dépareillent pas, notamment la basse de Walter Berry. C'est ici sans doute un des "Tuba mirum" les plus structuré et équilibré qu'il m'a été donné d'entendre dans les nombreuses versions du requiem.
Le Wiener Singverein est à la hauteur de sa réputation, même si, sans doute est-ce du à la prise de son, il paraît moins chaleureux et puissant qu'à son accoutumée. Ou bien l'intention de Karajan était bel et bien de donner une certaine profondeur sombre à ce registre.
Pour finir, le Berliner sous la baguette de Karajan est une machine divinement efficace, même si on la sent parfois un peu moins à l'aise dans ce registre plus intimiste que dans d'autres pièces orchestrales où sa puissance peut s'exprimer sans retenue.
Au final, ma préférence va sans conteste à cette version par rapport aux versions ultérieures de Karajan. Elle tient la comparaison avec la version de Bôhm (plus académique) ou celle de N. Marriner, (plus chorale).
Bref un très beau requiem "philarmonique" où les dimensions religieuses et philosophiques de l'oeuvre sont très lisibles.
Deutsche Grammophon a eu la bonne idée de rééditer cet enregistrement berlino-autrichien de 1961, le premier de Karajan (d'autres suivront en 1976 et 1986).
Et pour moi, cette première fois est la bonne. Le connaisseur de Karajan, mais pas seulement lui, sera d'abord surpris par des tempos lents, d'aucuns diront apaisés, j'ajouterai volontiers recueillis. De façon évidente Karajan est entré dans l'oeuvre avec humilité et une ferveur assez romantique l'amenant à dérouler les registres avec une certaine emphase réellement bienvenue. Pas de lyrisme excessif, juste une accentuation des masses sonores quand la partition le suggère.
Très fervent admirateur de Maria Stadder, j'attendais avec intérêt la prestation de la soprano Wilma Lipp dont la voix est une réelle splendeur. Mais ses partenaires ne dépareillent pas, notamment la basse de Walter Berry. C'est ici sans doute un des "Tuba mirum" les plus structuré et équilibré qu'il m'a été donné d'entendre dans les nombreuses versions du requiem.
Le Wiener Singverein est à la hauteur de sa réputation, même si, sans doute est-ce du à la prise de son, il paraît moins chaleureux et puissant qu'à son accoutumée. Ou bien l'intention de Karajan était bel et bien de donner une certaine profondeur sombre à ce registre.
Pour finir, le Berliner sous la baguette de Karajan est une machine divinement efficace, même si on la sent parfois un peu moins à l'aise dans ce registre plus intimiste que dans d'autres pièces orchestrales où sa puissance peut s'exprimer sans retenue.
Au final, ma préférence va sans conteste à cette version par rapport aux versions ultérieures de Karajan. Elle tient la comparaison avec la version de Bôhm (plus académique) ou celle de N. Marriner, (plus chorale).
Bref un très beau requiem "philarmonique" où les dimensions religieuses et philosophiques de l'oeuvre sont très lisibles.

Brodzki Mélomane
5.0 out of 5 stars
Délicate Majesté
Reviewed in France on 24 September 2009Verified Purchase
Une version pleine de majesté et de délicatesse. Non, ce n'est pas incompatible! La preuve en est... (Dans ses enregistrements ultérieurs, Karajan montrera moins de grandeur). Pour contre-exemple, si l'on écoute la dernière version de Böhm, on reconnaît qu'elle est majestueuse, certes, mais empreinte de solennité et de dramatisme. Or, Mozart voulait dédramatiser la mort. Karajan exprime davantage la toute-puissance divine dans sa dimension de grâce et de miséricorde. Avec nuance et vérité!
Dès l'introïtus, l'ensemble orchestral rencontre la masse chorale en une symbiose parfaite. Ce qui touche avant tout, c'est l'immense ferveur qui se dégage de cette approche, loin des lancinements parfois lugubres qu'on pourrait entendre dans d'autres versions.
Le maestro Karajan trouve ici, d'emblée, le ton qui paraît le plus juste, qui semble en résonnance avec une vision très « mozartienne », non défaitiste de la mort et qui laisse entrevoir un Dieu moins punisseur que consolateur.
L'ensemble de l'interprétation demeure avec constance fidèle à cette vision, à l'aune des accents soutenus que l'orchestre déploie avec majesté mais sans emphase, avec grâce mais sans minauderies, tout au long de son développement.
En fait cette version se singularise beaucoup par l'enthousiasme que suggèrent, en tandem, le chœur et l'orchestre. Ce qui serait coutumier, et que l'on perçoit sous d'autres baguettes plus que de raison, c'est-à-dire le sentiment d'une profonde affliction, d'une narration purement funèbre, s'efface ici avec l'impression d'une véritable élévation, d'une « transcendance » qui dépasse l'évènement terrestre pour épouser la dimension mystique, spirituelle et toujours assez religieuse de cette musique.
Le maître autrichien se fait maître de cérémonie, chantre d'un chant inspiré' qui évoquerait un champ' céleste.
On n'a jamais été aussi près de comprendre pourquoi Mozart fut qualifié de divin !
Voici quelques années, cette version fut jugée à l'aveugle par des critiques musicaux' « La Tribune des Critiques de Disques », sur France-Musique. Elle se classa en tête, avec toutefois un léger « bémol » à la clé que souligna l'un des participants : il trouva Wilma Lipp en difficulté, en « méforme », sa voix manquant de souffle et de respiration, disait-il, dans sa prestation vocale dès l'abord du premier mouvement : « Requiem » de l'introïtus.
Cela peut s'entendre de cette oreille mais cela pourrait s'entendre tout autrement : à l'instar des choix que Karajan a pu souvent faire, (écoutez ses deux versions de « La Flûte Enchantée », par exemple' où les voix sont souvent murmurées et que d'aucuns jugent trop « faibles »' Ecoutez le premier mouvement de son interprétation du Requiem allemand de Brahms' l'entrée en scène des chœurs' en particulier dans la version enregistrée à Berlin en Octobre 76, avec Anna Tomowa-Sintow, dans le registre « soprano »') le maestro privilégie le murmure' et ne s'interdit pourtant jamais une immense amplitude, poussant le volume sonore à l'extrême quand la partition l'exige.
En fait, Karajan disait qu'il n'envisageait jamais la musique autrement que dans sa double dimension de verticalité (amplitude) et d'horizontalité (legato, rubato, tempo'). Toutefois, Karajan ajoutait qu'il se conformait toujours à ce que la partition, et elle seule, lui inspirait, tâchant... disait-il, de la servir fidèlement, selon la perception qu'il en avait.
C'est ce à quoi nous assistons ici, dans cette version du requiem. Karajan a sans doute voulu cette fragilité, perceptible dans la voix de la soprano' pour son entrée en lice et je dois avouer que l'effet produit entre tout à fait en phase avec la fragilité de la vie et la contingence de la mort qu'évoque fatalement un requiem ! Loin d'être une faiblesse de l'interprétation, cette « faiblesse » là en représente plutôt une force !
Et Karajan n'en reste pas à cette dimension ! Il module les amplitudes tout au long de son interprétation. Il exacerbe les contrastes, il modèle les tessitures, sans excès, là où le texte, en particulier, l'impose.
Lisez, une fois n'est pas coutume, les mots que cette partition illustre. Tout à coup, tout s'éclaire : on comprend mieux les inflexions et les circonvolutions de la musique dès lors que l'on comprend qu'elle se place elle-même au service de l'expression d'un texte consacré !
Karajan, comme à son habitude, reste scrupuleux à cet égard. Il souhaite avant tout « coller » au sens profond que véhiculent les notes sur les portées.
L'amplitude est en effet ici impressionnante, la fluidité et le legato sont subtils et le tempo correspond à l'exégèse qu'en faisait le maître en 1961.
La dimension religieuse, évidente pour ce requiem est donc sans aucun doute une « valeur » que voulait en l'occurrence honorer Karajan.
Le sentiment d'un chant céleste plutôt que d'un cantique funéraire, les demi-teintes plutôt que la noirceur, sont des vertus cardinales, selon lui, qui reflètent davantage l'âme mozartienne, qu'une amère inquiétude face à l'issue d'une vie.
Ecoutez le tuba mirum : la « Tribune des Critiques de Disques », encore elle, l'avait retenu comme le meilleur jamais entendu, fruit de l'alliance entre une splendeur vocale peu commune (entendre le timbre grave et profond de Walter Berry !) et la rigueur d'un orchestre que Karajan cisèle, cette fois encore, tel un orfèvre et dont il tire toute l'essence, la quintessence avec un naturel déconcertant.
On ressent également son humilité face à la géniale partition de l'œuvre' Karajan n'en rajoute pas' il ne force jamais le trait' ce qui libère la musique de tout carcan convenu, de tout académisme et de toute emphase juste caricaturale, par rapport à la finesse de ce requiem.
Bref, cette interprétation permet d'entendre ce qu'on peut espérer de mieux de cette musique : la beauté, l'expressivité et la spiritualité'
Avec ça, allez ne pas vous en émouvoir ! Enfin... chacun jugera en toute liberté et pourra comparer cette version avec d'autres, plus ou moins fameuses.
Pour ma part, je ne me lasse pas d'y revenir régulièrement depuis plus de vingt ans. C'est dire !
En complément:
une version très puissante de L' "Adagio et Fugue" KV 546 du même Mozart... sous la direction inspirée et pénétrante du même chef...
Dès l'introïtus, l'ensemble orchestral rencontre la masse chorale en une symbiose parfaite. Ce qui touche avant tout, c'est l'immense ferveur qui se dégage de cette approche, loin des lancinements parfois lugubres qu'on pourrait entendre dans d'autres versions.
Le maestro Karajan trouve ici, d'emblée, le ton qui paraît le plus juste, qui semble en résonnance avec une vision très « mozartienne », non défaitiste de la mort et qui laisse entrevoir un Dieu moins punisseur que consolateur.
L'ensemble de l'interprétation demeure avec constance fidèle à cette vision, à l'aune des accents soutenus que l'orchestre déploie avec majesté mais sans emphase, avec grâce mais sans minauderies, tout au long de son développement.
En fait cette version se singularise beaucoup par l'enthousiasme que suggèrent, en tandem, le chœur et l'orchestre. Ce qui serait coutumier, et que l'on perçoit sous d'autres baguettes plus que de raison, c'est-à-dire le sentiment d'une profonde affliction, d'une narration purement funèbre, s'efface ici avec l'impression d'une véritable élévation, d'une « transcendance » qui dépasse l'évènement terrestre pour épouser la dimension mystique, spirituelle et toujours assez religieuse de cette musique.
Le maître autrichien se fait maître de cérémonie, chantre d'un chant inspiré' qui évoquerait un champ' céleste.
On n'a jamais été aussi près de comprendre pourquoi Mozart fut qualifié de divin !
Voici quelques années, cette version fut jugée à l'aveugle par des critiques musicaux' « La Tribune des Critiques de Disques », sur France-Musique. Elle se classa en tête, avec toutefois un léger « bémol » à la clé que souligna l'un des participants : il trouva Wilma Lipp en difficulté, en « méforme », sa voix manquant de souffle et de respiration, disait-il, dans sa prestation vocale dès l'abord du premier mouvement : « Requiem » de l'introïtus.
Cela peut s'entendre de cette oreille mais cela pourrait s'entendre tout autrement : à l'instar des choix que Karajan a pu souvent faire, (écoutez ses deux versions de « La Flûte Enchantée », par exemple' où les voix sont souvent murmurées et que d'aucuns jugent trop « faibles »' Ecoutez le premier mouvement de son interprétation du Requiem allemand de Brahms' l'entrée en scène des chœurs' en particulier dans la version enregistrée à Berlin en Octobre 76, avec Anna Tomowa-Sintow, dans le registre « soprano »') le maestro privilégie le murmure' et ne s'interdit pourtant jamais une immense amplitude, poussant le volume sonore à l'extrême quand la partition l'exige.
En fait, Karajan disait qu'il n'envisageait jamais la musique autrement que dans sa double dimension de verticalité (amplitude) et d'horizontalité (legato, rubato, tempo'). Toutefois, Karajan ajoutait qu'il se conformait toujours à ce que la partition, et elle seule, lui inspirait, tâchant... disait-il, de la servir fidèlement, selon la perception qu'il en avait.
C'est ce à quoi nous assistons ici, dans cette version du requiem. Karajan a sans doute voulu cette fragilité, perceptible dans la voix de la soprano' pour son entrée en lice et je dois avouer que l'effet produit entre tout à fait en phase avec la fragilité de la vie et la contingence de la mort qu'évoque fatalement un requiem ! Loin d'être une faiblesse de l'interprétation, cette « faiblesse » là en représente plutôt une force !
Et Karajan n'en reste pas à cette dimension ! Il module les amplitudes tout au long de son interprétation. Il exacerbe les contrastes, il modèle les tessitures, sans excès, là où le texte, en particulier, l'impose.
Lisez, une fois n'est pas coutume, les mots que cette partition illustre. Tout à coup, tout s'éclaire : on comprend mieux les inflexions et les circonvolutions de la musique dès lors que l'on comprend qu'elle se place elle-même au service de l'expression d'un texte consacré !
Karajan, comme à son habitude, reste scrupuleux à cet égard. Il souhaite avant tout « coller » au sens profond que véhiculent les notes sur les portées.
L'amplitude est en effet ici impressionnante, la fluidité et le legato sont subtils et le tempo correspond à l'exégèse qu'en faisait le maître en 1961.
La dimension religieuse, évidente pour ce requiem est donc sans aucun doute une « valeur » que voulait en l'occurrence honorer Karajan.
Le sentiment d'un chant céleste plutôt que d'un cantique funéraire, les demi-teintes plutôt que la noirceur, sont des vertus cardinales, selon lui, qui reflètent davantage l'âme mozartienne, qu'une amère inquiétude face à l'issue d'une vie.
Ecoutez le tuba mirum : la « Tribune des Critiques de Disques », encore elle, l'avait retenu comme le meilleur jamais entendu, fruit de l'alliance entre une splendeur vocale peu commune (entendre le timbre grave et profond de Walter Berry !) et la rigueur d'un orchestre que Karajan cisèle, cette fois encore, tel un orfèvre et dont il tire toute l'essence, la quintessence avec un naturel déconcertant.
On ressent également son humilité face à la géniale partition de l'œuvre' Karajan n'en rajoute pas' il ne force jamais le trait' ce qui libère la musique de tout carcan convenu, de tout académisme et de toute emphase juste caricaturale, par rapport à la finesse de ce requiem.
Bref, cette interprétation permet d'entendre ce qu'on peut espérer de mieux de cette musique : la beauté, l'expressivité et la spiritualité'
Avec ça, allez ne pas vous en émouvoir ! Enfin... chacun jugera en toute liberté et pourra comparer cette version avec d'autres, plus ou moins fameuses.
Pour ma part, je ne me lasse pas d'y revenir régulièrement depuis plus de vingt ans. C'est dire !
En complément:
une version très puissante de L' "Adagio et Fugue" KV 546 du même Mozart... sous la direction inspirée et pénétrante du même chef...

L'OURS
5.0 out of 5 stars
C'est très bien
Reviewed in France on 14 March 2014Verified Purchase
Cette version, assez ancienne, est une des meilleures que je connaisse, nettement plus réussie que les plus récentes de Karajan. Les morceaux chantés sont, à mon goût , très réussis.

francoise
4.0 out of 5 stars
à réécouter
Reviewed in France on 15 January 2013Verified Purchase
boite cassée dans le transport
et il faut de temps pour apprécier une musique jamais entendue : surtout un réquiem, surtout un Mozart plutôt triste : ce qui n'est pas dans ses habitudes : mon avis sera donc pour plus tard
et il faut de temps pour apprécier une musique jamais entendue : surtout un réquiem, surtout un Mozart plutôt triste : ce qui n'est pas dans ses habitudes : mon avis sera donc pour plus tard